Le présent règlement décrit les procédures et les modalités de participation au concours «Europorters» organisé par l’Alliance de la Presse du 15 octobre 2020 au 01 juillet 2021
L’Alliance de la Presse d’Information Générale (APIG) et L’Alliance pour l’Education aux Médias (APEM), sis, 69 rue du Chevaleret, 75013, Paris sont les organisateurs de ce concours, réalisé avec le soutien du CLEMI.Il est destiné aux établissements scolaires du public et du privé, des classes de 4e, 3e et 2nde, ainsi qu’aux structures qui accompagnent et encadrent des publics d’âges similaires.
Le concours comporte deux phases : La première est un concours régional dans chaque académie. La seconde se déroule au plan national.
Les enseignants/animateurs peuvent s’inscrire au concours sur le site Europorters.fr. Ils doivent renseigner l’académie dont ils dépendent, leur commune, le nom de leur établissement, leurs coordonnées (email et téléphone compris). L’enregistrement au concours sera effectif une fois reçu un e-mail de confirmation.
Les concours distinguent le meilleur reportage consacré à l’impact de l’Europe sur le quotidien des jeunes dans l’académie. Les reportages doivent être réalisés par les élèves. Ils peuvent prendre la forme d’un article de presse écrite illustré d’une photo légendée, d’un reportage webradio, d’un reportage vidéo, d’un portfolio photo (10 clichés maximum).
Tous les reportages doivent être hébergés en ligne (site internet, blog, Youtube, Soundcloud...) afin de pouvoir générer un lien url qui sera transmis au jury.
Il peut y avoir plusieurs contributions par établissement.
Les équipes de reportage sont invitées à utiliser les ressources pédagogiques sur le journalisme et les questions européennes disponibles sur le site de l’opération.
Chaque jury comprend au moins un journaliste de presse locale, régionale ou nationale partenaire, un représentant du rectorat et un acteur local lié aux questions européennes (institutions, réseau Europe directe, services des conseils départementaux et régionaux, associations...)
Le jury académique désigne le meilleur reportage de l’académie.
Celui-ci fera l’objet d’une publication par le média partenaire, en ligne et/ou sur papier le 9-10 mai 2020.
Le média partenaire est invité à réaliser un ou des reportages sur l’opération Europorters.
Le jury est souverain ; ses décisions sont sans appel.
Chaque média partenaire peut organiser une cérémonie de remise des prix.
Au niveau national: le jury est présidé par Pascal Ruffenach, président de l’APEM.Il est composé d’un représentant du CLEMI, des membres du CA de l’APEM, de personnalités liées aux actions de l’UE en France. Le jury choisit le lauréat parmi les productions récompensées au niveau académique.
La réunion du jury est fixée au 18 mai 2020 dans les locaux de l’Alliance de la Presse.
La cérémonie remise des prix est fixée au 14 juin, à Bruxelles. L’APEM prend en charge les frais de transport du groupe vainqueur, s’il vient de métropole. Il contribue le plus largement possible aux frais si les représentants du groupe viennent d’outre-mer et s’engage, a minima, à favoriser leur participation à distance par l’utilisation des moyens numériques.
Le concours Europorters débouche sur la publication dans les journaux partenaires le 10 mai 2020 d’une page consacrée à l’opération et aux actions de l’Union Européenne dans les territoires:
Le concours est gratuit, sans obligation d’achat, ouvert à toutes les classes ou groupes d’élèves d’âge équivalent aux classes de 4e ,3e et 2nde.
Il implique de réaliser des reportages écrit, vidéo, radio ou photo et de les héberger en ligne, afin de pouvoir partager un lien url pour y accéder librement.
Les reportages doivent être réalisés dans le courant de l’année scolaire 2020/2021, par des élèves, ou groupes de jeunes de collège, lycée ou autres structures, inscrits dans des établissements publics et privés sous contrat relevant du Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, du Ministère de l’Agriculture et les établissements d’éducation spécialisés, les structures d’encadrement du public adolescent (âge équivalent des classes de 4e,3e, 2nde).
Tous les reportages doivent être hébergés en ligne afin de pouvoir fournir un lien url en accès libre au jury:
Ils portent sur une ou plusieurs actions liées à une intervention de l’UE sur un territoire (local, régional, national...), si possible en lien avec la politique de cohésion de l’UE. Il peut s’agir aussi bien d’un succès que d’un échec. Le ton du reportage est libre
Tous les reportages de presse écrite sont livrés dans la police Arial, taille 12.
Tous les textes de présentation des reportages (titre, paragraphe de présentation, légende photo) sont livrés dans la police Arial, taille 12.La photo d’illustration du reportage est livrée en pièce jointe, format jpeg, sa taille maximale est de 5 mégas.
- Les articles de presse écrite:
Ils peuvent être imprimés à l’origine sur papier ou publiés sur des plateformes numériques de mise en page accessibles à tous.Format : 2500 signes maximum (espaces compris), avec titre et chapo + photo d’illustration légendée.
- Les reportages radio:
Ils recouvrent des contenus réalisés pour des webradios, podcasts, journaux radiophoniques, émissions thématiques ou uniquement dans le cadre du concours.Le reportage radio doit être accompagné d’une présentation écrite avec titre et brève description du sujet + photo d’illustration. Durée maximale du sonore: 2 minutes
- Les reportages vidéo:
Toutes formes de médias audiovisuels à caractère informatif: il peut s’agir d’un reportage illustré, de réalisations in situ avec une ou plusieursinterview et illustrations... Il ne peut pas s’agir d’une seule présentation face caméra.
Le reportage vidéo doit être accompagné d’une présentation écrite du sujet avec titre et brève description du sujet + photo d’illustration. Duréemaximale du reportage: 2 minutes. Idéalement, il sera hébergé sur la plateforme Youtube.
-Les reportages photo:
Il comporte 10 clichés maximum de taille maximale de 5 mégas, au format jpeg.
Les photos sont soit légendées individuellement, soit présentées avec untexte d’explication. Le reportage doit être titré. Le reportage photo doit être accompagné d’une présentation écrite du sujet avec titre et brève description du sujet + photo d’illustration. Bulletin d’inscription/Fiche renseignements
Les enseignants/animateurs remplissent la fiche d’inscription sur le site Europorters.
Leur inscription est validée par Europorters.
Un e-mail leur est envoyé pour signifier l’inscription.
Une fois le reportage réalisé, ils remplissent la fiche de présentation du reportage sur le site Europorters, avec les informations suivantes : académie, ville, établissement, classe/groupe, titre du reportage, paragraphe de présentation : accroche 300 caractères (préciser le mois de réalisation du reportage), extrait du texte du reportage (500 caractères maximum, possibilité de coller le texte du reportage vidéo ou radio) photo d’illustration, lien url vers le reportage hébergé en ligne. Le jury académique est souverain et sans appel.Toute participation ne respectant pas les conditions et modalités de participation édictées au sein du présent règlement sera considérée comme nulle et non avenue. Lors de l’inscription au concours académique, les enseignants devront remplir obligatoirement : le bulletin d’inscription / fiche renseignements en ligne L’inscription en ligne vaut acceptation du présent règlement.
Critères d’évaluation appliqués par les jurys:Identification/respect des sources: attribution à leurs auteurs des imagesou textes reproduits, crédits photo. Respect de la législation en termes de droits à l’image et de droits d’auteurs.
Les résultats du concours national Europorters seront annoncés sur le site Europorters le lundi 19 mai 2020.
La classe/groupe est invitée à Bruxelles pour découvrir les institutions européennes. Les frais de transport sont pris en charge par l’organisateur. Des prix supplémentaires offerts par les éventuels partenaires de l’opération pourront être remis à cette occasion.
Les participants acceptent par avance l’utilisation de leur nom et de leur qualité pour la communication qui pourra être faite autour du concours et de son résultat, sans que cet usage puisse ouvrir droit à une quelconque rémunération.
Les participants autorisent les membres de l’Alliance de la Presse de les photographier, filmer, interviewer et à utiliser leur image, exclusivement dans le cadre d’une communication autour de l’évènement organisé, en vue de la reproduire sur tous supports et tous formats connus (notamment : tout support imprimé, tout support de stockage numériqueet informatique, CD-Rom, DVD, Blu-Ray, serveur informatique, etc.) et inconnus à ce jour; et de la représenter par tout moyen notamment par voie de diffusion en ligne et dans la presse.
L’APIG se réserve la faculté d'annuler, d'écourter, de proroger, de modifier ou de reporter le concours à tout moment si les circonstances l'exigent, sans que sa responsabilité ne puisse être engagée. Dans la mesure du possible, ces modifications ou changements feront l'objet d'une information préalable par tous moyens appropriés. Sa responsabilité ne saurait être engagée de ce fait.
La responsabilité de l’APIG ne pourra être recherchée dans le cas où les envois de participation au présent concours ne lui parviendraient pas pour une raison indépendante de sa volonté (notamment des problèmes techniques liés à la transmission par internet), ou lui parvenaient altérés.
Sauf en cas d'erreurs manifestes, il est convenu que les informations résultant des systèmes de messagerie de l’APIG ont force probante dans tout litige quant au traitement informatique des données relatives au concours.
Les participants sont soumis à la réglementation française applicable auxjeux et concours.La participation à ce concours implique l’acceptation pleine et entière sans restriction ni réserve du présent règlement, sans possibilité de réclamation contre les résultats. Toute contestation relativeà son interprétation ou à son application sera tranchée souverainement par l’APIG.
Tout litige qui ne pourrait être réglé à l'amiable serait soumis au tribunal administratif de Paris.
Conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée dite «Informatique et Libertés», les participants disposent d'un droit d'accès et de rectification des données les concernant en écrivant à l'adresse suivante: europorters@alliancepresse.fr ou à l’adresse postale suivante: Concours Europorters, APIG,69 rue du Chevaleret, 75013 Paris.Les participants sont informés que les données les concernant qui leur sont demandées, sont nécessaires pour le traitement de leur participation au concours. Les données collectées seront détruites à l’issue de l’attribution des lots aux lauréats.
Le présent règlement sera disponible gratuitement sur simple demande écrite envoyée par la poste pendant la durée du concours (cachet de la poste faisant foi) à l'adresse indiquée à l'article 1er, ou par courriel à l’adresse suivante: europorters@alliancepresse.fr ou sera consultable surle site suivant: www.europorters.fr
Réaliser un reportage photographique, c’est raconter une histoire par l’image. Comme pour le reportage vidéo, il est important de soigner le fond que la forme et de faire preuve de créativité.
La photographie est un moyen de se mettre en relation avec le monde avec des territoires, des individus, des événements, des histoires. La photographie est un prétexte pour explorer d'autres réalités que la sienne, pour les transcrire de manière personnelle et les partager.
Les reportages racontent en une succession d’images une histoire. Ils se composent de séries de photos qui se complètent : des plans larges, des portraits, des photos d’ambiance, des photos de détails… Il faut donner à voir ce qu'il se passe : une réalité, une situation, mais il faut aussi donner à sentir ce qui ne se voit pas : les enjeux, les tensions, les aspirations etc.
Comme pour un reportage écrit ou audio il est essentiel de trouver un angle, c’est-à-dire de choisir une façon originale de traiter votre sujet. Par exemple, vous pouvez décider de suivre un personnage qui vous aide à raconter l’histoire de l’évènement. Vous devez lister les images dont vous avez besoin pour que votre sujet soit complet pour ne rien oublier car dans le feu de l’action, les choses s’enchaînent parfois très vite.
Un reportage, cela se prépare. Vous pouvez faire des recherches pour visualiser les images, si elles existent, d’autres photographes sur le sujet que vous devez couvrir : cela donne des idées de cadrage, de points de vue, d’angles… Si cela est possible, n’hésitez pas à vous rendre sur place pour un repérage à pied, trouver les bonnes adresses, vous rendre compte des temps de déplacement, tester des points de vues différents, rencontrer des personnes qui vous ouvriront des portes ou vous donneront des informations précieuses sur la façon dont cela va se dérouler.
Aussi importante que la prise de vue, la partie « editing »* sert à sélectionner les meilleures photos et à composer son histoire en images. Faites un premier passage pour éliminer les photos qui ne sont pas satisfaisantes techniquement, puis une sélection large de 50 photos environ, et affinez pour arriver à une quinzaine de photos qui vont construire votre reportage. C’est l’équilibre entre celles-ci : paysages, portraits, scènes sur le vif, autant que leur qualité journalistique qui vont donner de la valeur à votre sujet.
De plus en plus, le smartphone fait office d’appareil photo. Toujours à portée de main, facile d’utilisation, directement connecté aux applications, aux réseaux sociaux et aux différentes plateformes de partage de photos et de vidéos, il n’a pourtant pas grand-chose à voir avec lui. Quelques conseils pratiques vous seront utiles pour réussir vos photos avec votre smartphone.
Angle : Lorsqu’un photographe choisit de traiter un sujet, il sait qu’il ne pourra pas en aborder tous les aspects. Il aurait alors toutes les chances d’aboutir à un reportage difficile à construire et confus pour le spectateur. Il doit donc définir son angle : qu’est-ce qu’il veut privilégier dans la somme des informations à sa disposition ? Quel aspect du sujet va-t-il traiter ?
Editing : L'editing est un terme anglophone désignant tout le travail de tri et de sélection de l’ensemble des clichés pris par le photographe.
Pour aller plus loin : Réaliser un reportage photographique http://www.lafrancevuedici.fr/doc/fiche-peda.pdf
Comment analyser une image, projet La France Vue d’ici http://www.lafrancevuedici.fr/doc/analyse-image.pdf
Analyser une photo de presse https://www.clemi.fr/fr/ressources/nos-ressources-pedagogiques/ressources-pedagogiques/analyser-une-photo-de-presse.html
Série de vidéos consacrées à la photo de presse « Trois regards pour voir » https://www.clemi.fr/fr/ressources/nos-ressources-videos/trois-regards-pour-voir.html
Réaliser un reportage, quel que soit son support, c'est avant tout collecter, vérifier et organiser des informations. Pour des conseils sur la vérification de l'information et des outils spécifiques, retrouvez notre fiche Evaluer l’information https://www.clemi.fr/fileadmin/Evaluer_Information_Europorters_Fiche_accompagnement_CLEMI.pdf
La voix et le langage utilisés sont des éléments très importants lors d’un reportage radio. Ils doivent susciter l’intérêt de l’auditeur sachant que son attention est rarement entièrement dédiée à l’écoute. En effet, nombreux sont les auditeurs qui écoutent la radio au réveil, en se préparant le matin, en cuisinant, lors des repas ou lors de leurs déplacements.
Capter l’attention, ça exige de respecter quelques techniques d’écriture journalistique de base : écrire simplement son script, dans un style « parlé », direct et facile à comprendre et toujours garder en tête que l’on s’adresse au plus grand nombre et non à des spécialistes des sujets traités. La forme active « sujet, verbe, complément » permet de produire une information facilement et immédiatement compréhensible du plus grand nombre. Les phrases doivent être courtes et correctes sur le plan de la syntaxe. Il est important de choisir des mots concrets et précis. L’usage du présent facilite la compréhension et le sentiment de proximité avec l’auditeur. Tout ce qui complique la compréhension doit être évité : l’excès de chiffres, les termes techniques, les sigles, les abréviations.
Afin d’éveiller l’intérêt de l’auditeur, il est intéressant de commencer par l’information la plus récente – qu’il ne connaît sans doute pas – puis d’élargir son reportage en donnant des éléments plus généraux de compréhension afin de mieux situer le sujet. Comme tout reportage, le reportage audio doit avoir un angle, c’est-à-dire que vous devez faire un choix dans la manière d’aborder le sujet. Cela implique de réfléchir à la raison pour laquelle vous avez souhaité traiter un sujet : qu’a-t-il d’original ? d’intéressant ? de particulier ?
Vous devez également avoir en tête que votre voix et les éléments sonores de votre reportage (interviews, bruitages, musique, sons d’ambiance) sont la seule clé de lecture de l’auditeur. Il faut se mettre à la place de l’auditeur et l’aider à s’imaginer votre récit : des descriptions imagées des lieux ou des personnages permettent d’accompagner le récit et contribuent à l’écriture du reportage.
Enfin, comme pour d’autres formes de reportages, n’oubliez pas d’appliquer la règle des "cinq W" connue de tous les journalistes : « who, what, where, when, why ? » pour « who did what, where, when, and why ? » C'est-à-dire en français : « qui a fait quoi, où, quand et pourquoi ? » C’est en répondant le plus précisément possible à tous ces renseignements que votre information aura une valeur aux yeux de la personne qui la recevra.
Pour aller plus loin :
Outils de production pour la webradio https://www.clemi.fr/fr/medias-scolaires/creer-une-webradio/outils-de-production.html
Usages pédagogiques de la webradio https://www.clemi.fr/fr/medias-scolaires/creer-une-webradio/usages-pedagogiques-de-la-web-radio.html
Les Babillages du CLEMI http://cache.media.education.gouv.fr/file/Education_aux_medias/75/4/les_babillages_du_clemi_bordeaux_1280754.pdf
Réaliser un reportage, quel que soit son support, c'est avant tout collecter, vérifier et organiser des informations. Pour des conseils sur la vérification de l'information et des outils spécifiques, retrouvez notre fiche Evaluer l’information https://www.clemi.fr/fileadmin/Evaluer_Information_Europorters_Fiche_accompagnement_CLEMI.pdf
Avant de commencer le travail de recherche de toutes les informations susceptibles de nourrir votre sujet, n’oubliez pas d’appliquer la règle des "cinq W" connue de tous les journalistes : «who, what, where, when, why ? » pour « who did what, where, when, and why? » C'est-à-dire en français : « qui a fait quoi, où, quand et pourquoi ? » C’est en répondant le plus précisément possible à tous ces renseignements que votre information aura une valeur aux yeux de la personne qui la recevra. Face à une source d’information, il est également essentiel d’adopter une stratégie de vérification, c’est-à-dire une série de questions à se poser pour évaluer une information. Il n’existe pas de méthode idéale, mais une succession de techniques : essayer de contacter l’auteur, croiser les sources, lire les commentaires s’il y en a, analyser la présentation du site ou du post sur les réseaux sociaux. Chaque démarche peut se justifier en fonction du contexte de publication et du type de ressource.
Pour donner de la substance à votre article, il est nécessaire d’échanger avec des personnes concernées par le sujet. Le travail de recherche documentaire doit se compléter d’une série d’entretiens (au moins deux, de préférence) qui permettront d’ajouter une dimension humaine et parfois une expertise à votre article. C’est à partir de ces échanges que vous pourrez tirer des citations qui viendront enrichir ou illustrer votre propos. Les citations permettent aussi d’ajouter des anecdotes, du vécu à un sujet. Il est souvent intéressant d’apporter deux points de vue différents dans un article. Si vous le pouvez, tentez de diversifier le profil de vos interlocuteurs: un chef/une cheffe d’entreprise et un chercheur/une chercheuse, un agriculteur/une agricultrice et un commerçant/une commerçante.
Une fois le travail de recherche effectué et les interlocuteurs identifiés, il est temps de lancer dans la rédaction de l’article. Là encore, quelques règles s’appliquent:
La structure de l’article doit permettre de donner dès le début de l’article les informations essentielles pour capter et renseigner le lecteur (on appelle cela la «pyramide inversée»).
Le chapô est un premier paragraphe court (quelques phrases seulement) qui résume l’article, permet de le contextualiser et d’inciter à la lecture. Le premier paragraphe doit répondre aux quatre questions : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? La première phrase est appelée l’attaque d’un article. Là encore, elle doit être incisive pour permettre au lecteur d’entrer plus facilement dans le sujet (il peut s’agir d’une citation, d’un chiffre, d’une énumération). Le paragraphe suivant répond aux questions : Comment ? et Pourquoi ? Enfin vous rédigez les explications, les précisions éventuelles, les détails, en fonction de la longueur de votre article. La dernière phrase s’appelle la chute. Là encore, elle doit être particulièrement soignée car il s’agit de la dernière impression que le lecteur gardera de votre article. Elle peut être l’occasion d’une pointe d’humour ou d’une ouverture sur une autre problématique que celle que vous avez choisi de traiter.
Pour aller plus loin :
Ecrire comme un journaliste https://www.clemi.fr/fr/medias-scolaires/creer-un-journal/ecrire-comme-un-journaliste.html
Réaliser un reportage, quel que soit son support, c'est avant tout collecter, vérifier et organiser des informations. Pour des conseils sur la vérification de l'information et des outils spécifiques, retrouvez notre fiche Evaluer l’information https://www.clemi.fr/fileadmin/Evaluer_Information_Europorters_Fiche_accompagnement_CLEMI.pdf
Diffuser des vidéos en ligne ? Rien ne paraît plus facile, surtout depuis l’apparition des plateformes communautaires Youtube ou Dailymotion et des réseaux sociaux ! Pourtant, cet exercice nécessite de soigner aussi bien le fond que la forme (le décor, la lumière, le cadrage, etc.) pour se démarquer par son originalité et susciter l’intérêt du public.
Produire une vidéo réussie avec de l’impact repose sur la qualité du script que vous écrirez avant d’entamer la phase de réalisation. Il faut donc commencer par choisir votre sujet et définir un angle éditorial. Un angle éditorial, c’est essentiel pour délivrer une information claire et précise.* Pour vous aider à trouver le bon angle, demandez-vous quel est le message principal, l’idée forte à faire passer et surtout, à quel public cible vous voulez les adresser. Au final, un script, c’est en quelque sorte l’histoire que l’on veut raconter, avec un début – l’introduction, – un milieu – une problématique avec des questionnements et des réponses pour éclairer le public, – et une fin, en forme de conclusion.
D’un point de vue technique, il y a mille et une manières de réaliser une vidéo ! Dans le cadre d’Europorters, l’idée est de rester dans la configuration la plus accessible. Ainsi, réaliser une vidéo en un plan unique s’avère bien pratique pour se lancer, l’avantage étant de ne pas avoir à maîtriser l’ensemble des techniques audiovisuelles. Pour cela, on utilisera une caméra ou un téléphone, couplé avec un micro extérieur, un trépied (de préférence avec support) et une source lumineuse.
Ce mode utilisé par de nombreux youtubeurs permet de pleinement s’impliquer dans l’écriture du scénario : recherche d’informations, utilisation des spécificités de l’écriture journalistique, intervenir à l’oral de façon expressive, etc... Sans oublier qu’il offre aussi de découvrir les techniques de base de la prise de vue et du son.
La réalisation d’un reportage vidéo requiert les mêmes exigences, en intégrant d’autres paramètres tels que le montage et les différentes techniques associées comme l’habillage sonore (voix off, musique, bruit d’accompagnement…) et visuel (titrage, incrustation...) Il vous faudra également penser à varier les angles lors du tournage et à filmer plutôt trop que pas assez. Les rushes correspondent à la totalité des plans filmés au cours d’un tournage et rien n’est pire que d’en manquer au moment du montage ! Etape pour laquelle vous pourrez recourir à des logiciels de montage vidéo comme iMovie ou une application comme Adobe Clip.
* Pour cela n’hésitez pas à vous reporter à la fiche « Comment écrire un article » et à respecter les quelques règles essentielles pour réussir votre sujet.
Quelques conseils pratiques
Pour aller plus loin :
Fiche pédagogique du CLEMI « Réaliser une vidéo avec un téléphone portable » https://www.clemi.fr/en/ressources/nos-ressources-pedagogiques/ressources-pedagogiques/realiser-une-video-avec-un-telephone-portable.html
Réaliser un reportage vidéo http://www.education-aux-medias.ac-versailles.fr/?realiser-un-reportage-video
Réaliser une vidéo Youtube http://www.education-aux-medias.ac-versailles.fr/?sequence-pedagogique-realiser-la-presentation-d-un-livre-a-la-facon-d-un&ariane=103
Réaliser un reportage, quel que soit son support, c'est avant tout collecter, vérifier et organiser des informations. Pour des conseils sur la vérification de l'information et des outils spécifiques, retrouvez notre fiche Evaluer l’information https://www.clemi.fr/fileadmin/Evaluer_Information_Europorters_Fiche_accompagnement_CLEMI.pdf
Chaque citoyen français est également un citoyen européen. Mais que signifie cette citoyenneté ? Quel est l’impact de l’Union européenne sur le fonctionnement de notre pays? Petit tour d’horizon du cadre institutionnel européen et de son processus par lequel sont élaborés les textes européens.
Après la Seconde guerre mondiale, des Etats européens ont décidé de créer une coopération entre eux, notamment sur le plan économique, pour prévenir le risque d’une nouvelle guerre sur le continent européen. L’Union européenne telle qu’elle existe aujourd’hui est le fruit de la volonté politique. C’est d’abord par la mise en place d’un marché commun du charbon et de l’acier que les six pays signataires (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays Bas) ont opéré un premier rapprochement. Puis le 25 mars 1957, deux traités sont signés instaurant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). Les fondations de l’actuelle Union européenne sont posées, même si de nombreux autres traités vont encore être nécessaires pour aboutir à l’UE que nous connaissons aujourd’hui.
Cette organisation unique au monde va progressivement attirer de nombreux autres pays. L’Union européenne compte aujourd’hui 27 membres. Aux six membres fondateurs, sont venus s’ajouter : l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, La Lituanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède. Le Royaume-Uni, membre pendant plusieurs décennies, a choisi, par référendum en 2016, de quitter l’Union européenne.
On entend souvent dire « c’est Bruxelles qui décide », mais qui est Bruxelles exactement ? Les Etats membres de l’Union européenne ont décidé de mettre en commun une partie de leurs compétences pour prendre des décisions de manière collective, et non pas individuelle. Plusieurs institutions ont ainsi été créées.
Le Conseil européen regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays membres de l’Union européenne. Il se réunit au minimum quatre fois par an. C’est au cours de ces réunions que les responsables européens tranchent les grandes orientations politiques communes.
La Commission européenne est chargée de l’élaboration des propositions législatives, c’est-à-dire qu’elle prépare les textes de loi. Elle est composée de 27 commissaires européens (qui sont l’équivalent des ministres en France), un par Etat membre, qui ont chacun un portefeuille avec des thématiques spécifiques qui leur sont attribués. La Commission est dirigée par un président ou une présidente, depuis 2019, il s’agit d’Ursula von der Leyen. Le Commissaire français est actuellement Thierry Breton, en charge du marché intérieur.
Le Parlement européen représente les peuples européens. Ses 705 députés sont élus au suffrage universel direct par les citoyens, tous les cinq ans. Les sièges sont ensuite attribués en fonction du nombre d’habitants de chaque Etat membre et les députés se regroupent en groupes politiques, en fonction de leur orientation politique. Il a également pour rôle d’approuver la Commission européenne, c’est-à-dire de donner son accord lors de la nomination du Président ou de la Présidente de la Commission européenne et de son équipe de Commissaires.
Le Conseil de l’Union européenne est la deuxième institution chargée d’adopter et d’amender les propositions législatives formulées par la Commission européenne. Il représente les gouvernements des Etats membres et regroupe les ministres nationaux.
L’adoption d’une proposition de loi requiert un accord du Parlement européen et du Conseil de l’Union sur un texte commun. Les Etats membres sont donc partie prenante du processus législatif européen par leur représentants élus et les citoyens ont, par l’élection de leurs députés européens, un rôle majeur dans l’orientation politique de l’Union européenne.
Etre citoyen européen, c’est bénéficier d’un certain nombre de droits au sein de la communauté européenne. La plus évidente est la liberté de circulation des personnes, des biens et des services. Cela implique qu’il est possible de passer de France en Italie, par exemple, sans avoir à s’arrêter à une douane et présenter ses papiers d’identité. Cela implique également que l’on peut travailler ou créer une entreprise dans un autre Etat membre de l’Union européenne, voter et se faire élire à certaines élections, notamment au niveau local.
Les législations européennes permettent également de simplifier nos vies, comme par exemple avec la suppression des frais de roaming, les frais appliqués lorsqu’on utilise son téléphone dans un autre pays de l’espace économique européen (les Etats membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège). De même l’existence d’une monnaie unique facilite les échanges commerciaux et économiques entre les différents pays européens. Le programme Erasmus+ de la Commission européenne permet aux jeunes de moins de 30 ans de séjourner à l’étranger dans le cadre de leurs études, de leur stage ou de leur apprentissage pour renforcer leurs compétences et développer leurs savoirs. Le Corps européen de solidarité offre également la possibilité aux jeunes de 18 à 30 ans de participer à des actions de solidarité dans d’autres pays. Sur la scène internationale, l’Europe est plus forte lorsqu’elle réussit à parler d’une seule voix pour faire valoir ses intérêts face aux grandes puissances que sont les Etats-Unis ou la Chine.
L’Union européenne repose sur une communauté de valeurs parmi lesquelles la solidarité, c’est-à-dire l’existence d’une volonté d’entraide entre les différents pays membres. En effet, les situations économiques et le niveau de développement varie entre les Etats et entre les différentes régions de chacun des Etats membres. Pour pallier ces écarts, une politique de soutien et de solidarité a été mise en place par l’Union européenne. Elle vise à compenser les inégalités en distribuant des aides prioritairement aux régions les plus pauvres. C'est ce qu'on appelle la politique de cohésion. Dans toute la communauté européenne, des centaines de milliers de projets bénéficient du soutien financier de l’Union européenne. Des Fonds comme le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen (FSE) ou le Fonds de cohésion ont été créés pour pouvoir investir dans les régions les plus défavorisées. Tous les sept ans, la politique de cohésion est organisée en fonction de certaines priorités. De 2014 à 2020, ce sont les projets liés à l’emploi, l’innovation, le changement climatique, l’éducation et la réduction de la pauvreté qui ont été mis en avant. L'Union européenne veut ainsi soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans les territoires, pour les aider à se développer. Pour bénéficier du soutien de la politique de cohésion, les projets doivent être proposés par des acteurs locaux et être partiellement financés par des autorités nationales et locales : les financements européens ne remplacent pas les investissements nationaux mais les complètent. Le financement européen permet aussi aux projets de bénéficier plus facilement d’un soutien d’un investisseur privé car il offre un gage de sérieux et de confiance pour le projet. Dans certains pays, la politique de cohésion représente un investissement important et contribue au développement des régions. Cependant, elle ne bénéficie pas qu’aux seules régions les plus défavorisées mais bien à l’ensemble des régions européennes. Dans toutes les régions françaises, de très nombreux projets comme des écoles, des hôpitaux, des petites entreprises ou des projets d’aménagement du territoire bénéficient d’un financement de l’Union européenne et ont un impact concret sur le quotidien des citoyens. Les dépenses engagées dans le cadre de la politique de cohésion sont ensuite strictement contrôlées, afin de s’assurer du bon usage des fonds alloués. Plus d’information sur les projets français bénéficiant du soutien de l’Union européenne